Sergueï M. Eisenstien (1898-1948)

Eisenstien fut un des plus grands metteurs en scène au monde. Ses cours ont été rendu célèbres du fait qu’un de ses étudiants les a noté scrupuleusement. Ils sont d’ailleurs toujours édité et une école telle que la Fémis continue de les mettre au programme de son enseignement. Ces cours montrent que Eisenstein ne laissait jamais rien au hasard dans sa mise en scène. Tous les déplacements des personnages étaient mûrement réfléchit par rapport au placement de la caméra et au rendu de l’image. Les valeurs de blancs et de gris, les ombres et les taches de lumières étaient soigneusement disposées de façon à ce que le regard du spectateur soit dirigé dans chaque plan.

Eisenstein, comme son homologue Griffith, a cassé la vision frontale du théâtre. Il a osé le gros plan, en faisant une véritable figure de style comme la synecdoque : le tout pour la partie. Nous avons l’exemple du Lorgnon comme symbole de la mort violente, la femme portant son enfant mort comme symbole de la misère humaine, etc.

Cinématographie

1924 - la grêve (statchka)

1925 - le cuirassé Potemkine (bronenosetz potemkine)

1929 - Octobre (oktiabr) 1929

 L’ancien et le nouveau (staroie i novoie)

1945 - Alexandre Nevsky 1938 (première partie) 1958 (seconde partie après la mort de Staline) 

Ivan le Terrible (Ivan grozny)

Bibliographie

Autres rubriques utiles

ku Le cinéma russe