Le leadership et l’animation des équipes

Il existe un nombre croissant de managers russes performants, ce qui limite le besoin de recourir aux expatriés. Chez Columbus IT Partner, le choix d'une direction russe de l’entreprise a été préféré à celui d'une direction qui serait menée par des expatriés. Cette solution s'est révélée très efficace, notamment pour gérer les problèmes de corruption.

Le sens du collectif et son importance font des Russes de bons travailleurs en équipe. L’individualisme existe mais il n’est pas enraciné dans la conscience d’un employé russe, d’où un certain manque d’initiative et de refus de responsabilité individuelle, au profit de la responsabilité collective. La majorité des managers russes visent aussi le collectif plutôt que l’individu et considèrent que leur premier objectif est de créer un groupe performant.

La hiérarchie est fortement respectée en Russie. Les simples employés ne participent pas aux prises de décisions et n’ont pas d’influence sur celles-ci. Le supérieur hiérarchique a un pouvoir fort et peut se permettre certains « écarts » qui sont acceptés par les employés (des retards, des heures supplémentaires imposées ou des travaux qui ne font pas partie des fonctions de l’employé).

La capacité à inspirer confiance, plus que la qualification, est la clé de l’évolution professionnelle en Russie. Dans un collectif russe, il est important de créer une ambiance d’amitié et de fraternité. Les Russes se font beaucoup d’amis au travail et il est courant que des collègues se rencontrent en dehors des heures de bureau. Pendant ces rencontres dans un environnement informel, la hiérarchie n’est plus respectée (les femmes peuvent ainsi se permettent de flirter avec leur chef sans que cela soit incorrectement interprété), mais une certaine distance (comme, par exemple, le vouvoiement) est tout de même préservée.

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