Les entreprises russes et étrangères implantées en Russie ciblent les jeunes, d'autant qu'il n’est pas interdit de donner des restrictions quant à l’âge ou au sexe du candidat recherché, les diplômés de l'enseignement supérieur (de Bac+5 à Bac+7), qui parlent des langues étrangères (au moins l’anglais) et qui ont de l’expérience et des réseaux de relations. Les salaires de ces profils sont hauts, y compris pour les standards de l'Europe de l'ouest.
Lors du recrutement, il est préférable de considérer avec prudence ce qui est avancé dans le CV du candidat. Mentir sur ses compétences, son expérience et même sur sa formation est courant. La quantité de faux diplômes qui circulent en Russie est d’ailleurs non négligeable.
Il existe des contrats de travail permanents et de travail temporaire. La période de préavis est généralement de 3 mois. Le recrutement en Russie se fait par annonces ou par relations. La pratique des chasseurs de tête prend de l’ampleur. La compagnie allemande de distribution « Metro » a ainsi recruté ses vendeurs et chefs de rayons chez la concurrence, en renchérissant sur les salaires.
Les possibilités de licenciement sont assez étendues. Les raisons des licenciements peuvent être, par exemple, la santé de l’employé (qui l’empêche d’effectuer son travail correctement), la non-conformité de sa compétence au poste occupé (ce qui veut dire que son travail ne satisfait pas l’employeur), l’absence de l’employé sans justification pendant plus de quatre heures sur son lieu de travail. Les licenciements sont coûteux, ils nécessitent le paiement d’indemnités égales au montant de trois mois de salaire.
Les employés ont un livret de travail sur lequel figurent les caractéristiques des postes occupés dans le passé, leur durée et les raisons des licenciements. Pour des raisons évidentes, il est courant que les employés aient plusieurs livrets.